« Guide de l'été » :
la sélection expositions
de « La Provence »

« Unzipped », l'exposition 100% Stones à Marseille / Photo Franck Pennant

« Unzipped », l'exposition 100% Stones à Marseille / Photo Franck Pennant

« Unzipped », l'exposition 100% Stones à Marseille / Photo Franck Pennant

L'été dernier, en raison de la crise du Covid, les expositions étaient quasiment les seules au rendez-vous. Si la concurrence culturelle est plus rude cette année, de belles propositions ont de quoi faire votre bonheur : les Stones, Jeff Koons et les surréalistes à Marseille, les pharaons à Aix-en-Provence, Dorothea Lange, Van Gogh et les Rencontres de la photographie à Arles, Man Ray et Yan Pei-Ming à Avignon, etc. Alors que « La Provence » publie son « Guide de l'été », voici notre sélection expositions en dix propositions.

Jeff Koons et son œuvre « Lobster », un homard brillant et « gonflable » / DR

Jeff Koons et son œuvre « Lobster », un homard brillant et « gonflable » / DR

Jeff Koons et son œuvre « Lobster », un homard brillant et « gonflable » / DR

MARSEILLE / Jusqu’au 5 septembre

Les Stones se « déboutonnent » au Vélodrome

Pour tout savoir sur les Rolling Stones, qui fêteront l’an prochain leurs soixante ans de carrière - une longévité exceptionnelle dans l’histoire du rock’n’roll - rendez-vous au stade Vélodrome à Marseille, qui accueille l’exposition « Unzipped ». Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ronnie Wood dévoilent dans un parcours de 2 000 m² l’intimité de leur art et tout un pan de leur histoire. Imaginée par les membres du groupe en 2016 à Londres, l’exposition a depuis tourné dans le monde entier. Elle fait escale à Marseille dans un stade très rock puisque c’est là que les Rolling Stones ont donné le 26 juin 2018 leur dernier concert en France, dans le cadre de leur tournée « No filter ». À travers 400 photos et objets de leur collection personnelle, le curieux peut pénétrer dans les secrets de fabrication du « plus grand groupe de rock’n’roll au monde » et voir comment il a irrigué la culture populaire sur les cinq continents. Le parcours immersif met le groupe britannique à portée de tous, fans ou curieux. Le visiteur pénètre par exemple dans le premier appartement londonien que Keith Richards et Mick Jagger se partageaient en colocation, encombré de cendriers et de magazines « Playboy », l’antre dans laquelle ils forgèrent leur style musical. À côté de la reconstitution du studio Olympic (où fut notamment enregistré « Sympathy for the devil »), le visiteur a la possibilité de réécouter les morceaux des Stones et de les remixer, en isolant par exemple la voix de Mick Jagger ou les guitares. Une autre salle est dédiée à l’invention graphique de la célèbre langue qui fait la signature du groupe britannique. Mick Jagger avait contacté une école d’art londonienne et c’est un étudiant, John Pasche, qui a dessiné en trois semaines le plus célèbre logo du rock, pour la modique somme de 50 livres. Reconnaissants, les Stones lui renvoyèrent un chèque plus important deux ans plus tard. Les pochettes de disque, qui ont souvent fait des vagues, sont également exposées. À commencer par celle de « Sticky Fingers », avec la fameuse fermeture éclair de jean qu’Andy Warhol avait scotchée sur le cartonnage. C’est elle qui a inspiré le titre de l’exposition. On plongera également dans leur vestiaire sexy et très glam, avec une flopée de costumes. L’occasion de reprendre l’immortel « It’s Only Rock 'n Roll (But I Like It) » !

Jusqu’au 5 septembre au stade Vélodrome, 3 boulevard Michelet (8e), 04 84 45 98 00. Ouvert du lundi au dimanche de 10 à 20 heures, nocturne le vendredi jusqu’à 22 heures.

Mick Jagger sur la Côte d'Azur au début des années 1970 / MaxPPP
Les Rolling Stones à Munich en 1965 / Gerhard Rauchwetter, MaxPPP

Les Rolling Stones à Munich en 1965 / Gerhard Rauchwetter, MaxPPP

Les Rolling Stones à Munich en 1965 / Gerhard Rauchwetter, MaxPPP

Le badge souvenir de l'exposition au Vélodrome / DR

Le badge souvenir de l'exposition au Vélodrome / DR

Le badge souvenir de l'exposition au Vélodrome / DR

Mick Jagger en 1968 sur le tournage de « The Rolling Stones Rock and Roll Circus » / MaxPPP

Mick Jagger en 1968 sur le tournage de « The Rolling Stones Rock and Roll Circus » / MaxPPP

Mick Jagger en 1968 sur le tournage de « The Rolling Stones Rock and Roll Circus » / MaxPPP

Costumes de scène portés par les Glimmer Twins / Photo Franck Pennant

Costumes de scène portés par les Glimmer Twins / Photo Franck Pennant

Costumes de scène portés par les Glimmer Twins / Photo Franck Pennant

Philippe Manoeuvre, parrain de l'exposition « Unzipped » / Photo Franck Pennant

Philippe Manoeuvre, parrain de l'exposition « Unzipped » / Photo Franck Pennant

Philippe Manoeuvre, parrain de l'exposition « Unzipped » / Photo Franck Pennant

Reconstitution des studios des premiers enregistrements / Photo Franck Pennant

Reconstitution des studios des premiers enregistrements / Photo Franck Pennant

Reconstitution des studios des premiers enregistrements / Photo Franck Pennant

Mick Jagger en 2018 pour un concert au stade Vélodrome / Photo Frédéric Speich

Mick Jagger en 2018 pour un concert au stade Vélodrome / Photo Frédéric Speich

Mick Jagger en 2018 pour un concert au stade Vélodrome / Photo Frédéric Speich

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Les Rolling Stones à Munich en 1965 / Gerhard Rauchwetter, MaxPPP

Les Rolling Stones à Munich en 1965 / Gerhard Rauchwetter, MaxPPP

Les Rolling Stones à Munich en 1965 / Gerhard Rauchwetter, MaxPPP

Le badge souvenir de l'exposition au Vélodrome / DR

Le badge souvenir de l'exposition au Vélodrome / DR

Le badge souvenir de l'exposition au Vélodrome / DR

Mick Jagger en 1968 sur le tournage de « The Rolling Stones Rock and Roll Circus » / MaxPPP

Mick Jagger en 1968 sur le tournage de « The Rolling Stones Rock and Roll Circus » / MaxPPP

Mick Jagger en 1968 sur le tournage de « The Rolling Stones Rock and Roll Circus » / MaxPPP

Costumes de scène portés par les Glimmer Twins / Photo Franck Pennant

Costumes de scène portés par les Glimmer Twins / Photo Franck Pennant

Costumes de scène portés par les Glimmer Twins / Photo Franck Pennant

Philippe Manoeuvre, parrain de l'exposition « Unzipped » / Photo Franck Pennant

Philippe Manoeuvre, parrain de l'exposition « Unzipped » / Photo Franck Pennant

Philippe Manoeuvre, parrain de l'exposition « Unzipped » / Photo Franck Pennant

Reconstitution des studios des premiers enregistrements / Photo Franck Pennant

Reconstitution des studios des premiers enregistrements / Photo Franck Pennant

Reconstitution des studios des premiers enregistrements / Photo Franck Pennant

Mick Jagger en 2018 pour un concert au stade Vélodrome / Photo Frédéric Speich

Mick Jagger en 2018 pour un concert au stade Vélodrome / Photo Frédéric Speich

Mick Jagger en 2018 pour un concert au stade Vélodrome / Photo Frédéric Speich

MARSEILLE / Jusqu’au 18 octobre

Un Mucem très pop avec Jeff Koons

Pour l’été, l’exposition « Jeff Koons Mucem », sous la houlette des commissaires Elena Geuna (également auteure et conseillère artistique) et Emilie Girard (conservatrice en chef du patrimoine, directrice scientifique et des collections du Mucem), offre un condensé pop et acidulé. La conversation de vingt œuvres de l’artiste américain post-pop avec 350 objets des collections du Mucem fait des étincelles. Un dialogue osé et réussi, flashy et stimulant. Les 19 pièces de la Collection Pinault et une prêtée par la Tate and National Galleries of Scotland jalonnent un parcours chronologique dans l’œuvre de Jeff Koons. Et ses choix dans la gigantesque collection du Mucem font naître des résonances polysémiques, séduisantes, insolites ou simplement poétiques.

« Jeff Koons Mucem » jusqu’au 18 octobre au Mucem, J4, Marseille (13) 04 84 35 13 13 mucem.org. Tous les jours sauf le mardi, de 10 à 19 heures jusqu’au 5 juillet puis de 10 à 20 heures jusqu’au 30 août.

Vingt œuvres de l’artiste américain sont présentées au Mucem / Photo Valérie Vrel

Vingt œuvres de l’artiste américain sont présentées au Mucem / Photo Valérie Vrel

Vingt œuvres de l’artiste américain sont présentées au Mucem / Photo Valérie Vrel

En 1940, les surréalistes se réfugient à Marseille / Photo Valérie Vrel

En 1940, les surréalistes se réfugient à Marseille / Photo Valérie Vrel

En 1940, les surréalistes se réfugient à Marseille / Photo Valérie Vrel

MARSEILLE / Jusqu’au 26 septembre

La Vieille Charité surréaliste

Quelque 180 œuvres de 80 artistes (Salvador Dali, Max Ernst, Man Ray, Jasper Johns ou Louise Bourgeois) permettent de plonger dans le surréalisme, et sa force subversive, mais aussi dans ses évolutions stylistiques tout au long du XXe siècle. Cette relecture offerte par Eric de Chassey, directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art, invite à un voyage qui s’ouvre avec Marseille dans les années 1940 : les surréalistes qui attendent autour d’André Breton, à la Villa Air-Bel, un départ pour les États-Unis, expérimentent différents jeux collectifs et créent le « Jeu de Marseille ». L’itinéraire se poursuit ensuite à New York avant de montrer comment les méthodes surréalistes sont restées vives chez les artistes américains jusqu’à la fin des années 1960. Un héritage sulfureux à redécouvrir à la Vieille Charité.

« Le surréalisme dans l’art américain » jusqu’au 26 septembre à la Vieille Charité, Marseille (13) 04 91 14 58 56 musees.marseille.fr. Du mardi au dimanche de 9h30 à 18 heures.

AIX-EN-PROVENCE / Jusqu’au 26 septembre

Pharaon éternel au Musée Granet

Deux cents pièces de l’Égypte ancienne, bas reliefs de la grande pyramide de Kheops et sarcophage sont à apercevoir au musée Granet. L’exposition « Pharaon, Osiris et la momie » présente ces trésors de façon à la fois scientifique et vivante. L’occasion pour le musée de dévoiler 153 objets du fonds aixois, restaurés, en compagnie de prêts, du Louvre notamment. L’expédition dans le temps, par thématique, permet aux novices en égyptologie d’y goûter au plaisir de la rencontre avec une civilisation aussi fascinante que toujours mystérieuse, et aux autres de s’émerveiller des détails des stèles, petites amulettes ou du colosse royal de la lignée des pharaons Ramsès.

« Pharaon, Osiris et la momie » jusqu’au 26 septembre au Musée Granet, place Saint Jean de Malte, Aix-en-Provence (13) 04 42 52 88 32 museegranet-aixenprovence.fr. Du mardi au dimanche de 10 à 18 heures.

Le Musée Granet prolonge « Pharaon, Osiris et la momie » / DR

Le Musée Granet prolonge « Pharaon, Osiris et la momie » / DR

Le Musée Granet prolonge « Pharaon, Osiris et la momie » / DR

Zao Wou-Ki est mort en 2013 / DR

Zao Wou-Ki est mort en 2013 / DR

Zao Wou-Ki est mort en 2013 / DR

AIX-EN-PROVENCE / Jusqu’au 10 octobre

Zao Wou-Ki en pleine lumière

L’Hôtel de Caumont propose une immersion en 80 œuvres dans les grandes thématiques de la peinture de Zao Wou-Ki (mort en 2013), l’intensité de la couleur et les mondes flottants illuminés. Ses compositions (de 1935 à 2009) retracent une œuvre sinueuse, longtemps restée discrète et aujourd’hui recherchée par les collectionneurs. Sa peinture, véritable expérience physique de l’espace et de la couleur, éclabousse, entre en collision avec l’œil. Le parcours réalisé avec la Fondation Zao Wou-Ki montre toute l’étendue de sa palette, depuis l’arrivée du peintre en 1948 à Paris, jusqu’à sa rencontre avec Henri Michaux ou encore avec ses œuvres « sur le motif » d’inspiration cezanniennes, portées par le même « bonheur de peindre immuable ».

« Il ne fait jamais nuit » jusqu’au 10 octobre à l’Hôtel de Caumont. 3, rue Joseph Cabassol, Aix-en-Provence (13) 04 42 20 70 01 caumont-centredart.com. Tous les jours de 10 heures à 19h30.

ARLES / Du 4 juillet au 26 septembre

Les Rencontres, constellation de photos

Pour sa première édition, le nouveau directeur des Rencontres d’Arles, Christophe Wiesner, présente une programmation éclatée, engagée. Et propose une traversée d’une constellation de photographies, en 35 expositions (dont certaines qui n’avaient pas pu être découvertes l’an dernier) avec une ouverture toute particulière sur le continent africain. Un festival qui prend le pouls du monde dans des lieux historiques et patrimoniaux du centre-ville, l’atelier de la Mécanique au parc des Ateliers, le Monoprix et Croisière, et même dans plusieurs jardins de la ville. On pourra y apercevoir le présent de Pieter Hugo, les archives de Charlotte Perriand, Rotimi Fani-Kayode (photo), les œuvres de Sabine Weiss notamment.

Rencontres d’Arles du 4 juillet au 26 septembre, Arles (13) 04 90 96 76 06 rencontres-arles.com. Tous les jours de 10 heures à 19h30.

Rotimi Fani-Kayode, « Sans titre », 1985.

Rotimi Fani-Kayode, « Sans titre », 1985.

Rotimi Fani-Kayode, « Sans titre », 1985.

La photographe porte la mémoire de la Grande Dépression / Photo Dorothea Lange

La photographe porte la mémoire de la Grande Dépression / Photo Dorothea Lange

La photographe porte la mémoire de la Grande Dépression / Photo Dorothea Lange

ARLES / Jusqu’au 3 octobre

Dorothea Lange, son Amérique

Les images de Dorothea Lange sont devenues les emblèmes de la Grande Dépression aux États-Unis. Elle reste gravée dans les mémoires grâce à cette photographe qui parcourait le pays aux côtés des exploités et sans-emploi, pour dénoncer les injustices. Les photographies des « Raisins de la colère » sont le fruit d’une donation au musée Réattu par Sam Stourdzé, ancien directeur des Rencontres d’Arles, de 36 tirages réalisés pour une exposition parisienne à l’Hôtel Sully en 1998. En parallèle, le musée Réattu accueille l’œuvre personnelle du photographe Graziano Arici, Italien installé à Arles. Avec « Voici l’hiver de notre colère », il se place dans la lignée de Walker Evans pour raconter l’état du monde.

Dorothea Lange, « Les raisins de la colère », et Graziano Arici, « Now is the winter of our discontent », jusqu’au 3 octobre au Musée Réattu, 10 rue du Grand Prieuré, Arles (13) 04 90 49 37 58 museereattu.arles.fr. Du mardi au dimanche de 10 à 18 heures.

ARLES / Jusqu’au 31 octobre

Dialogue avec Vincent Van Gogh

Pour son expo estivale, la fondation Van Gogh fait revenir « à la maison » sept tableaux réalisés par l’artiste dans la région. On pourra par exemple y voir ses « Pissenlits », « Papillon de nuit géant », « Champ clos avec laboureur » ou « Hôpital à Saint-Rémy », tous peints ici en 1889. Ces toiles, puissantes, lyriques, dialogueront avec des œuvres récentes de l’Américaine Laura Owens qui a mené des recherches approfondies sur « l’histoire de la ville et les liens qu’y a tissés Van Gogh ». Pour une conversation contemporaine qui explorera à la fois « les images, les couleurs et les techniques » du célèbre peintre.

« Laura Owens & Vincent Van Gogh » jusqu’au 31 octobre à la Fondation Van Gogh (13), 32 ter rue du Docteur Fanton, Arles (13) 04 90 93 08 08 fondation-vincentvangogh-arles.org. Tous les jours de 10 à 18 heures.

« Hôpital à Saint-Rémy », 1889 / Vincent Van Gogh

« Hôpital à Saint-Rémy », 1889 / Vincent Van Gogh

« Hôpital à Saint-Rémy », 1889 / Vincent Van Gogh

Yan Pei-Ming au Palais des Papes et à la Collection Lambert / Photo Ange Esposito

Yan Pei-Ming au Palais des Papes et à la Collection Lambert / Photo Ange Esposito

Yan Pei-Ming au Palais des Papes et à la Collection Lambert / Photo Ange Esposito

AVIGNON / Jusqu’au 30 janvier 2022

Yan Pei-Ming, monumental

Célèbre pour ses immenses toiles en nuances de gris, le peintre chinois qui vit en France depuis 1980 expose au Palais des Papes et à la Collection Lambert. Yan Pei-Ming tire son inspiration des visages connus, des photographies d’actualité. Dans la grande chapelle du plus renommé des bâtiments d’Avignon, il a réalisé un autoportrait en triptyque ainsi qu’une crucifixion, subtiles grisailles. Tandis qu’à la Collection Lambert, on retrouvera les figures d’Innocent X, Paul III, Bruce Lee, Che Guevara, Marilyn, Martin Luther King ou Mao, avec des anonymes, militaires ou clandestins, pays imaginaires ou animaux sauvages. Blême et efficace !

« Tigres et vautours » jusqu’au 30 janvier 2022 dans la grande chapelle du Palais des Papes et à la Collection Lambert, Avignon (84) 04 32 74 32 74 avignon-tourisme.com. Tous les jours de 11 à 19 heures.

AVIGNON / Jusqu’au 3 octobre

L’œuvre inventée de Man Ray

Le Musée Angladon se penche sur une facette méconnue du travail de Man Ray (1890-1976). Des prêts exceptionnels de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet ou du Centre Pompidou permettent de plonger dans les activités « créatrices », « plus libres » et « imaginatives » du photographe. Cent œuvres, dessins, peintures ou rayogrammes, lithographies et collages explorent les nouveaux horizons de la modernité, une certaine étrangeté. Au gré d’une articulation thématique autour des vers poétiques d’artistes (André Breton, Tristan Tzara, Paul Éluard ou Marcel Duchamp) qui ont accompagné son parcours.

« Also know as Man Ray » jusqu’au 3 octobre au Musée Angladon, 5 rue du Laboureur, Avignon (84) 04 90 82 29 03 angladon.com. Du mardi au dimanche de 13 à 18 heures.

« Orchestra dans Revolving Doors » / Man Ray, Adagp Paris

« Orchestra dans Revolving Doors » / Man Ray, Adagp Paris

« Orchestra dans Revolving Doors » / Man Ray, Adagp Paris